
La Mauritanie inaugure le premier salon international de la santé, medex, en présence de la première dame et de dizaines d’entreprises étrangères.
#mgnewsletter | novembre 2024
Medex réunit pour la première fois des professionnels de la santé et des entreprises de premier plan de plus de 10 pays.
Succès de la foire internationale de la santé MEDEX en Mauritanie
Le salon international de la santé, MEDEX, organisé par la Fédération patronale mauritanienne de la santé et soutenu par le ministère de la santé, le ministère du commerce, l’Union européenne et l’OMS, a connu un succès retentissant. L’événement a rassemblé des professionnels de la santé et des scientifiques de renom venant de plus de 100 pays. 10 paysainsi que plus de 80 entreprises nationales et internationales La conférence a réuni des entreprises nationales et internationales, marquant ainsi une étape importante dans le développement du secteur de la santé en Mauritanie.
Les principaux sponsors de l’événement sont Sogeco, SNIM et Tasiastainsi que la participation d’entités telles que la Banque El Amana, la BCI, Vision Plus, Mauritel, la CAMEC, la COEME et Mattel. Le salon a également proposé un programme attrayant de conférences organisées par l’Ordre des médecins et l’Ordre des pédiatres, qui ont mis en lumière des thèmes pertinents et d’actualité dans le domaine de la santé.
Plus de 4 000 visiteurs ont participé à cette édition de MEDEX, qui a accueilli des intervenants de haut niveau, dont le Dr Lara, réputé pour ses contributions au traitement de l’oncologie. Cet événement était parrainé par la Première Dame de Mauritanie, le Dr Mariem Mohamed Fadel Dah, ce qui témoigne de l’importance de l’engagement du pays en faveur de la santé.
La foire internationale de la santé MEDEX a jeté les bases des développements futurs dans le secteur de la santé mauritanien, en encourageant la collaboration, le partage des connaissances et l’établissement de nouvelles opportunités dans le domaine médical.
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Relations internationales : Mauritanie et Espagne
Intérêt croissant des entreprises espagnoles pour la Mauritanie
En octobre dernier, l’association des entrepreneurs mauritaniens et espagnols, COEME, a organisé une rencontre d’affaires entre la Mauritanie et les îles Canaries à Casa África, avec le soutien de PROEXCA et le parrainage de Mauritania Logistics Company (Maurilog) et des Hospitales San Roque. Une délégation du Club des Entrepreneurs de Mauritanie (CEM), conduite par son président Sidi Khalifou, et d’autres hommes d’affaires mauritaniens se sont rendus à Las Palmas, dans le but de renforcer les liens économiques et d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement entre les deux régions.
Le programme comprenait des présentations et des tables rondes sur l’hydrogène vert, les énergies renouvelables, la formation et les nouvelles technologies, ainsi que des rencontres B2B entre entreprises. Pendant son séjour, la délégation mauritanienne a eu l’occasion de découvrir les activités de l’Institut technologique des Canaries (ITC), en particulier les projets liés à l’hydrogène vert.
Les entrepreneurs mauritaniens, intéressés par la technologie développée aux Canaries, ont également exploré la possibilité d’établir des relations avec les fournisseurs locaux et leur intérêt à s’installer aux Canaries, attirés par la proximité et les avantages fiscaux. Cette initiative souligne le rôle actif de COEME dans la promotion des échanges commerciaux et le renforcement des relations économiques entre les îles Canaries et la Mauritanie.
L’Espagne réaffirme son soutien à la Mauritanie pour la sécurité des frontières
La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a réitéré le soutien de l’Espagne à la Mauritanie dans ses efforts de contrôle et de sécurisation de ses frontières. Au cours d’une visite de deux jours à Nouakchott, elle a rencontré le ministre mauritanien de la Défense, Hanenna Ould Sidi, afin de renforcer les relations bilatérales et d’explorer les domaines de coopération entre les deux ministères.
Dans ses discussions, le ministre mauritanien a souligné la gravité de la situation sécuritaire au Sahel, marquée par l’instabilité sociale et politique, ainsi que par des crises économiques qui menacent la paix régionale et mondiale. Il a également souligné le nombre croissant de réfugiés en Mauritanie, conséquence du conflit dans la région, qui a entraîné une augmentation du trafic de migrants cherchant à rejoindre l’Europe à travers le territoire mauritanien.
La Mauritanie cherche à renforcer son partenariat avec l’Espagne et l’UE afin de promouvoir une migration sûre et ordonnée. Récemment, plusieurs accords bilatéraux ont été conclus pour gérer les flux migratoires et stabiliser les frontières. Depuis la fin de l’année 2023, la Mauritanie est devenue un point de départ important pour les bateaux à destination des îles Canaries, une tendance qui pourrait s’accentuer avec de bonnes conditions météorologiques.
Avec plus de 150 000 réfugiés sur son territoire, la Mauritanie est confrontée à un afflux continu de migrants. En comparaison, l’Espagne a connu une augmentation de 66,2 % du nombre de migrants arrivant par terre et par mer depuis le début de l’année. Ce partenariat renforcé entre les deux pays souligne l’importance d’une réponse coordonnée pour relever les défis migratoires et assurer la stabilité dans la région du Sahel.
Énergie et énergies renouvelables
Le Nigeria, ainsi que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Maroc et la Mauritanie, ont réaffirmé leur engagement en faveur du projet de gazoduc afro-atlantique, une initiative de 26 milliards de dollars visant à relier le Nigeria au Maroc et à l’étendre aux marchés européens. Cette collaboration a été au centre de la réunion interministérielle de la CEDEAO à Abuja, où les stratégies pour faire avancer le projet ont été discutées.
Le gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP) vise à transformer l « économie de la région en améliorant l’accès au gaz naturel et en favorisant le commerce de l » énergie en Afrique de l’Ouest. Mele Kyari, PDG de la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC), a souligné l’importance des décisions prises lors de la réunion, qui façonneront l’avenir du projet et bénéficieront aux communautés locales.
Le NMGP s’appuie sur les vastes réserves de gaz naturel du Nigeria et se divise en deux composantes principales : l’extension du gazoduc ouest-africain et le gazoduc Nigeria-Maroc, qui établira des connexions entre au moins 13 pays de la CEDEAO avant de s « étendre jusqu » à l’Europe.
Laila Benali, ministre marocain de la transition énergétique et du développement durable, et Sediko Douka, commissaire de la CEDEAO chargé des infrastructures et de l’énergie, ont exprimé leur optimisme quant au potentiel du projet à créer des emplois et à favoriser le développement durable dans la région.
Toutefois, les participants ont également reconnu les défis à relever, notamment la garantie d’un financement continu et la gestion des incidences sur l’environnement. Malgré ces obstacles, les progrès réalisés dans les études techniques et environnementales témoignent d’une volonté de relever ces défis de manière coordonnée et innovante, réaffirmant ainsi le rôle de l’Afrique en tant qu’acteur clé sur le marché mondial du gaz naturel.
La Mauritanie est en train de moderniser son infrastructure énergétique pour soutenir la croissance de son secteur minier, y compris des projets ambitieux dans l’exploitation du minerai de fer et l’exploration de l’hydrogène vert. Mamadou Amadou Kane, conseiller du ministre de la transformation énergétique, souligne que, pour la première fois, le pays va intégrer des producteurs indépendants d’électricité (PIE) pour répondre aux besoins du secteur.
La Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), le géant minier national, est au centre de cette transition, en commençant par une centrale thermique de 30 MW à Zouérat. En outre, la mine d’or de Tasiast explore les options solaires pour compléter sa consommation d’énergie.
Une énergie fiable et durable est essentielle pour que la SNIM, qui a produit plus de 13 millions de tonnes de minerai de fer en 2022, puisse presque doubler d’ici 2030. La Mauritanie est également bien placée pour développer des projets d’énergie renouvelable grâce à son potentiel solaire et éolien, ce qui profitera indirectement aux opérations minières en libérant des ressources énergétiques traditionnelles.
À l’avenir, la Mauritanie entend se positionner en tant que plaque tournante de l’hydrogène vert, avec des projets tels que Chariot et TotalEnergies, qui cherchent à produire de l’hydrogène pour l’exportation et l’usage domestique. La création d’une infrastructure énergétique fiable permettra à la Mauritanie de réduire l’empreinte carbone de ses activités minières.
Cependant, le pays est confronté à des défis importants, notamment des limitations dans l’infrastructure et la distribution de l « énergie, ainsi qu’un environnement désertique qui complique les opérations. Malgré cela, le gouvernement a mis en place un plan directeur pour l » énergie qui soutient l’intégration des entreprises privées dans le réseau national.
Visant à atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030, la Mauritanie met en œuvre des programmes tels que le programme d’électrification rurale Masdar, qui a bénéficié à plus de 39 000 ménages. En outre, des accords de financement sont en cours d’établissement avec la Banque africaine de développement pour des projets clés, notamment une interconnexion électrique avec le Mali et la création de mini-réseaux hybrides.
En s’engageant à réinvestir les recettes minières dans les secteurs sociaux et les infrastructures essentielles, la Mauritanie cherche à diversifier son économie et à promouvoir une croissance durable. Grâce à des investissements stratégiques et à l’accent mis sur les énergies renouvelables, le pays est prêt à tirer parti de ses richesses naturelles et à construire un avenir prospère.
La Mauritanie prend des mesures ambitieuses pour se positionner en tant que producteur et exportateur d’énergie durable, de gaz et d’hydrogène vert. Dans une interview, le ministre Mohamed Ould Khaled évoque l’importance du champ gazier de BirAllah et la nécessité d’un partenaire stratégique pour son développement. Ce champ, découvert en 2015, dispose de réserves importantes, mais nécessite encore des études techniques pour optimiser un plan de développement rentable.
M. Ould Khaled note que le gouvernement a procédé à des réformes importantes pour améliorer le climat d’investissement dans le secteur de l « énergie, en simplifiant les processus réglementaires et en offrant des incitations fiscales. L’objectif est de transformer la Mauritanie en un centre énergétique régional, en mettant l’accent sur les synergies entre les secteurs du gaz, de l » électricité et de l’exploitation minière.
En outre, M. Ould Khaled estime que la stabilité politique du pays est essentielle pour attirer les investissements à long terme, permettant ainsi aux grands projets, tels que le GTA, de commencer à produire du gaz dans un avenir proche, ce qui devrait générer des revenus substantiels et encourager l’industrialisation locale.
Le ministre souligne également que le récent code de l’hydrogène vert sera crucial pour stimuler les investissements dans ce domaine, en exploitant le potentiel d’énergie renouvelable de la Mauritanie grâce à l’abondance du soleil et du vent. Grâce à la production d’une électricité fiable et peu coûteuse à partir du gaz, le pays vise à transformer sa stratégie industrielle, en facilitant la production d’acier vert et d’autres industries durables.
Enfin, M. Ould Khaled envisage un avenir où la Mauritanie atteindra l’accès universel à l’énergie durable d’ici 2030, se positionnant ainsi comme le prochain centre énergétique de la région grâce à des investissements significatifs dans des infrastructures clés.
Lors de la Semaine africaine de l’énergie : investir dans l’énergie africaine, ExxonMobil et BP ont réaffirmé leur engagement à investir dans le pétrole et le gaz sur le continent, en recherchant de nouveaux partenariats pour tirer parti de la demande croissante d’énergie.
ExxonMobil dirige le projet Rovuma LNG au Mozambique, qui devrait produire 18 millions de tonnes de GNL par an. L’entreprise prévoit de prendre une décision finale d’investissement au début de 2026. Frank Kretschmer, directeur général d’ExxonMobil Mozambique, a souligné que le projet permettra non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de stimuler les entreprises locales et de créer des milliers d’emplois.
Par ailleurs, BP concentre ses investissements sur le projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA) au Sénégal et en Mauritanie, un projet innovant de développement de GNL en mer qui produira 2,3 millions de tonnes par an au cours des deux prochaines décennies. Le projet progresse vers la phase opérationnelle, avec un démarrage prévu dans le courant de l’année. Dave Campbell, vice-président senior de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, a souligné l’importance de l’harmonisation des réglementations et de l’accent mis sur le contenu local, en formant une nouvelle génération d’ingénieurs grâce à un programme de formation en collaboration avec des techniciens locaux.
Les deux entreprises ont souligné l’importance de l’Afrique dans le système énergétique mondial, tant aujourd’hui qu’à l’avenir, en mettant l’accent sur les solutions énergétiques durables et la réduction des émissions.
Construction et infrastructures
Début novembre, le gouvernement mauritanien a annoncé un ambitieux programme de développement prioritaire pour Nouakchott, visant à améliorer l’accès aux services de base et à revitaliser la ville afin d’attirer les investisseurs. Ce plan comprend un engagement ferme de réaliser les travaux dans un délai de 16 mois, avec une politique de tolérance zéro sur la qualité des infrastructures et une approche participative impliquant les différents acteurs locaux.
20,48 millions d’euros seront alloués à la réhabilitation et à la construction d’établissements scolaires, ce qui permettra d’améliorer les infrastructures scolaires. Dans le secteur de la santé, 22,43 millions d’euros seront alloués à la construction de centres de santé, essentiels au renforcement de la prise en charge médicale dans la capitale. L’accès à l’eau potable sera également garanti dans tous les quartiers de Nouakchott.
Le programme comprend la mise en œuvre de cinq projets visant à accroître la production d’énergie, essentielle à la croissance urbaine. 40 millions d’euros seront investis dans l’asphaltage de 168 kilomètres de routes, ce qui facilitera le transport et la connectivité. En outre, 5 millions d’euros seront alloués aux infrastructures sportives, afin de promouvoir les activités récréatives pour les jeunes.
Enfin, des initiatives de développement durable seront mises en œuvre, notamment la création d’espaces verts et le reboisement, contribuant ainsi à l’embellissement de la ville. Grâce à ces actions globales, le gouvernement vise à transformer la capitale, à la moderniser et à la rendre plus attrayante pour les investisseurs et les touristes.
La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) a annoncé un engagement de 100 millions d’euros. 100 millions pour financer le réservoir multifonctionnel de Gourbassi, situé dans la région de la Falémé. Cette décision a été formalisée lors d’une rencontre entre Mohamed Abdel Vetah, Haut Commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), et Sidi Ould Tah, Président de la BADEA, à Riyad, en Arabie Saoudite.
Le processus de mobilisation des fonds est dans sa phase finale et sera présenté à la prochaine session du Conseil de la BADEA après confirmation des conditions financières par les Etats concernés. La construction du réservoir, dont le coût total s’élève à 315 millions d’eurosL’aménagement du fleuve Sénégal, qui facilitera la navigation, favorisera l’agriculture irriguée et augmentera la production d’énergie hydroélectrique, est destiné à réguler le débit du fleuve Sénégal.
Le réservoir, d’une hauteur de 30 mètres et d’une longueur de 1,4 km, est conçu pour accueillir une centrale hydroélectrique d’une capacité de 18 MWCette centrale hydroélectrique produira annuellement 68,4 GWh. Outre la production d’électricité, le projet profitera à la région en soutenant la navigation, en garantissant un débit minimum pour l’approvisionnement domestique et l’irrigation, et en atténuant les incidences environnementales liées à l’exploitation minière dans la région.
M. Vetah a remercié la BADEA pour son engagement continu dans le développement de la région du fleuve Sénégal et s’est montré optimiste quant au renforcement de la coopération entre les deux institutions.
Inauguration du deuxième module de la station de dessalement à Nouadhibou
Le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a inauguré vendredi le deuxième module de la station de dessalement d’eau de mer de Nouadhibou, dans le cadre de la commémoration du 64ème anniversaire de l’indépendance nationale. Avec cette nouvelle unité, la production d’eau potable passera à environ 27.000 mètres cubes par jour, avec l’objectif de porter ce chiffre à 37.000 mètres cubes à l’horizon 2025.
Lors de la cérémonie, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Amal Mint Maouloud, a souligné que ce projet, d’un coût de 266 millions d’ouguiyas, comprend l’installation de neuf puits de 100 mètres cubes par heure, d’une unité de dessalement de 5.000 mètres cubes par jour et de deux réservoirs de 500 mètres cubes chacun, le tout financé par le budget de l’Etat.
Le ministre a également annoncé la construction d’une nouvelle usine d’une capacité de 50 000 mètres cubes par jour et l’amélioration du réseau de distribution d’eau à Nouadhibou et Boulenouar. La cérémonie s’est déroulée en présence d’importantes autorités qui ont souligné l’importance de ce projet pour le développement durable et le bien-être de la population locale, en assurant un meilleur approvisionnement en eau jusqu’en 2030.
Lancement du projet de modernisation du Laboratoire national des travaux publics
Le ministre de l’Equipement et des Transports, Ely Ould El Veirik, a inauguré le projet de modernisation du Laboratoire national des travaux publics (LNT) à Nouakchott, aux côtés du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Mamoudou Mamadou Niang.
Le projet sera divisé en deux phases : la première phase comprend l’acquisition d « équipements modernes d’asphaltage, d’une sous-station électrique de 250 KVA et d’un générateur de 160 KVA, pour un coût de 57 millions d’ouguiyas, et sa livraison est prévue pour le 20 décembre. La deuxième phase portera sur la formation du personnel et l » équipement d’un laboratoire moderne d’analyse des sols. Le directeur du LNT a souligné que cette modernisation vise à assurer la qualité des infrastructures et l’indépendance vis-à-vis des laboratoires étrangers.
Exploitation minière
Aura Energy nomme Mohamed El Moctar Mohamed El Hacene au poste de Country Manager en Mauritanie
Aura Energy Limited a annoncé avec enthousiasme la nomination de Mohamed El Moctar Mohamed El Hacene au poste de directeur national pour la Mauritanie. Ce poste a été nouvellement créé pour renforcer la gestion des opérations de la société dans le pays.
Aura Energy développe le projet Tiris Uranium en Mauritanie, qui pourrait devenir la première mine d’uranium du pays. Ce projet possède des ressources estimées à 91,3 millions de livres d’uranium et devrait produire 2,5 millions de livres par an.
Avec une valeur actuelle nette (VAN) d’environ 499 millions d’USD et un taux de rendement interne de 39 %, le projet promet d’être financièrement viable et d’amortir l’investissement en 2,25 ans.
L’initiative vise non seulement à générer des bénéfices économiques, mais aussi à stimuler le développement local et à créer de nouveaux emplois dans la région. S’il est mené à bien, le projet Tiris Uranium pourrait jouer un rôle clé dans la croissance économique de la Mauritanie et consolider sa position dans l’industrie minière.
M. Hacene est un ressortissant mauritanien hautement qualifié qui possède une vaste expérience dans le domaine de l’exploitation minière et des affaires internationales. Auparavant, il a été ministre mauritanien du pétrole et des mines de 2007 à 2008, lors de la découverte d’uranium par Aura à Tiris. Avant de rejoindre Aura, il a travaillé pendant dix ans aux Nations unies en tant que directeur de la division du développement économique et de l’intégration de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA) au Liban.
En outre, El Hacene a été directeur général des relations extérieures pour le projet de minerai de fer Simandou de Rio Tinto en Guinée, et a conseillé diverses sociétés minières en Mauritanie et des agences telles que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
Andrew Grove, PDG d’Aura Energy, s’est réjoui de l’arrivée d’El Hacene dans l’équipe, soulignant son expérience et sa passion pour le projet Tiris Uranium. Son leadership devrait permettre le développement de ce qui serait la première mine d’uranium de Mauritanie.
La désignation d’El Hacene est considérée comme une étape importante pour Aura dans l’avancement du développement du projet Tiris, qui présente une valeur potentielle significative, comme le montre la récente étude de mise à jour des objectifs de production.
Inauguration d’une nouvelle ligne de transport de minerai à Nouadhibou
Le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a inauguré une nouvelle ligne de transport de minerai à Nouadhibou à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance nationale. L’installation, d’un coût de 15,6 millions d’euros, comprend un système de chargement de 6 000 tonnes par heure et des bandes transporteuses de 1 200 mètres, ce qui permettra de doubler la cadence de chargement des navires, qui passera de 5 000 à 10 000 tonnes par heure.
Le ministre des Mines et de l’Industrie, Thiam Tidjani, a souligné que cette modernisation contribuera à augmenter la production de la SNIM (Société nationale des industriels des minéraux) et à renforcer l’économie locale et nationale. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs autorités gouvernementales et locales.
International
Sommet des BRICS à Kazan : renforcement de la coopération et nouveaux accords stratégiques
Le récent sommet des BRICS, qui s’est tenu à Kazan, en Russie, du 22 au 24 octobre, a réuni les dirigeants de pays influents dans un contexte de puissance et de coopération croissantes. Avec l’arrivée récente de nouveaux membres tels que l « Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l » Éthiopie et l’Arabie saoudite, les BRICS représentent désormais le groupe le plus puissant et le plus influent du monde. 45% de la population mondiale et 44% de la production de pétrole.
Lors de ce sommet, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a rencontré le président russe Vladimir Poutine, qui a souligné l’importance de renforcer les relations entre la Russie et les pays africains, en mettant l’accent sur la croissance des échanges commerciaux entre la Russie et l’Afrique, qui ont augmenté de plus de 30 %. 30% en 2023. M. Poutine a également souligné l’engagement de la Russie à soutenir les efforts économiques et sécuritaires du continent et s’est félicité de l’entrée de l’Union africaine dans le G20.
Pour sa part, M. Ould Ghazouani a exprimé l’intérêt de la Mauritanie à renforcer ses liens avec la Russie, en particulier dans des domaines tels que la pêche, l « éducation et le commerce. À cet égard, il a souligné l’importance d’attirer les investisseurs russes pour développer les secteurs des ressources naturelles et de l » énergie.
Le sommet a également abordé des questions cruciales telles que la « dédollarisation », où les pays BRICS cherchent à créer un système commercial et financier indépendant du dollar américain. Un nouveau système de paiement international devrait être introduit en remplacement de SWIFT, ce qui pourrait modifier la dynamique économique mondiale.
La coopération et la solidarité entre les BRICS et les pays en développement sont essentielles pour lutter contre les inégalités et promouvoir le développement durable. La réunion de Kazan réaffirme non seulement l’engagement des BRICS en faveur d’une nouvelle ère multipolaire, mais elle ouvre également la voie au renforcement des relations bilatérales, à l’instar du partenariat entre la Mauritanie et la Russie, qui est essentiel pour relever les défis économiques et humanitaires auxquels est confronté le continent africain.
Que signifie le second mandat de Trump pour l’Afrique ?
Suite à la réélection de Donald Trump, les dirigeants africains ont commencé à le féliciter, avec des attentes sur l’impact de son second mandat sur le continent. Cependant, son premier mandat a laissé une impression mitigée, avec des critiques pour la réduction de l’aide et la restriction de l’immigration, ainsi que des remarques désobligeantes sur certains pays africains.
Au cours de sa première administration, M. Trump a lancé des initiatives visant à accroître les investissements en Afrique, telles que Prosper Africa et la Development Finance Corporation, qui se sont poursuivies sous Joe Biden et ont généré plus de 10 milliards de dollars d’investissements sur le continent.
Sur le plan commercial, l’avenir de l’African Growth Opportunity Act (AGOA), qui permet à certains pays africains d’exporter des marchandises en franchise de droits, suscite des inquiétudes. M. Trump a déjà indiqué qu’il ne renouvellerait pas l’AGOA à son expiration en 2025, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur des économies telles que l’Afrique du Sud. Bien que sa position soit protectionniste, il pourrait maintenir certaines relations commerciales pour contrer l’influence économique de la Chine dans la région.
En termes d’aide humanitaire, l’Afrique reçoit une part considérable de son financement des États-Unis, qui ont fait don de près de 3,7 milliards de dollars l’année dernière. Cependant, Trump a proposé de réduire l’aide étrangère, ce qui pourrait affecter des programmes clés tels que le PEPFAR, qui lutte contre le VIH. D’éventuelles victoires républicaines aux élections pourraient également faciliter ces réductions.
En matière d’immigration, M. Trump a promis d’expulser un million de personnes sans autorisation légale, ce qui suscite l’inquiétude des migrants africains. Au cours de son premier mandat, il a imposé des restrictions à l’immigration à plusieurs pays africains, ce qui pourrait se reproduire.
Enfin, l’influence croissante de la Russie en Afrique, par le biais de son soutien aux gouvernements en conflit, pourrait influencer la réponse de M. Trump. Si elle a déjà collaboré avec le Nigeria pour lutter contre le terrorisme, son approche d’autres conflits, comme celui du Soudan, reste incertaine.
En somme, si Trump semble vouloir établir des relations commerciales avec l’Afrique, son approche protectionniste et son bilan en matière de réduction de l’aide et de restrictions migratoires font planer l’incertitude sur les implications réelles de son second mandat pour le continent.
Environnement et changement climatique
Lors de la COP29 à Bakou en novembre dernier, le président de la Mauritanie et de l’Union africaine, Mohamed Cheikh El Ghazouani, a souligné l’urgence d’une coopération internationale pour lutter contre le changement climatique, en insistant notamment sur les priorités de l’Afrique. Il a souligné que bien que le continent ne contribue que très peu aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est l’un des plus touchés par leurs conséquences, telles que les sécheresses, les inondations et les crises alimentaires.
M. Ghazouani a souligné que les pays africains ont besoin d’urgence d’un soutien technique et financier pour s’adapter et accroître leur résilience au changement climatique. Il a souligné la responsabilité historique de la communauté internationale d’aider ces pays, rappelant que la situation climatique affecte profondément leur développement et leur sécurité.
Le président a également souligné les efforts de la Mauritanie pour atténuer le changement climatique, tels que sa participation à l’initiative de la Grande Muraille Verte et la promotion des énergies renouvelables, dans le but d’augmenter la part des énergies renouvelables dans sa consommation d’énergie. Il a assuré que malgré la contribution marginale de la Mauritanie aux émissions (0,02%), le pays est toujours confronté aux effets dévastateurs du changement climatique.
M. Ghazouani a conclu son discours en exhortant la communauté internationale à mobiliser des ressources adéquates pour répondre aux besoins des pays les moins avancés, en particulier en Afrique, afin de leur assurer un avenir durable et juste. Son discours a rappelé le rôle crucial de l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique et la nécessité de soutenir de manière significative ses efforts d’adaptation et d’action.
Dans le cadre de la COP, l’urgence d’augmenter les financements publics du Nord pour l’adaptation climatique en Afrique est soulignée. Carlos Lopes, économiste à l’université du Cap, affirme que les pays africains, qui ne sont pas responsables de la crise climatique, sont dépendants des financements extérieurs, dont une grande partie provient de prêts, ce qui aggrave le fardeau de leur dette.
Environ 64,5 % du financement de l’adaptation au climat en Afrique a pris la forme de prêts plutôt que de subventions, ce qui a un impact négatif sur les économies de ces nations. M. Lopes note qu’entre 1,3 et 1,6 billion de dollars sont nécessaires chaque année pour répondre aux besoins de l’Afrique en matière de financement climatique et que l’accès à ces fonds est compliqué par des procédures bureaucratiques lourdes.
Pour faire face à la crise, il est essentiel que les dirigeants africains présents à la COP obtiennent des engagements et des ressources qui favorisent non seulement l’adaptation, mais aussi un changement de paradigme qui s « éloigne de la dépendance à l » égard des prêts et qui soutienne des solutions durables et fondées sur la nature. M. Lopes conclut qu’un leadership audacieux et une solidarité régionale sont nécessaires pour réécrire les règles du financement de la lutte contre le changement climatique.
Arts, culture et sports
Dahane Beide, arbitre mauritanien nominé pour le prix du meilleur arbitre du monde
La Fédération internationale de l’histoire et des statistiques du football (IFFHS) a désigné l’arbitre mauritanien Dahane Beide comme candidat au titre de meilleur arbitre du monde pour 2024.
Beide est l’un des vingt arbitres de différentes nationalités en lice pour cette reconnaissance. Il a arbitré des matches importants, notamment la récente finale de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire et la finale de la Coupe du monde des moins de 17 ans en Indonésie.
Depuis l’obtention de son accréditation d’arbitre international en 2018, Dahane Beide fait également partie de l’équipe d’arbitrage des Jeux olympiques de Paris 2024. Né en 1991, il est ingénieur géologue et diplômé de l’Université de Lille en 2014.
Agriculture et élevage
La France fait un don de 16 millions ¤ à la Mauritanie pour stimuler l’agriculture
La Mauritanie a signé avec la France une convention de don d’un montant de 16 millions d’euros (environ 690 millions de nouveaux ouguiyas) pour financer un projet d’appui aux filières agro-pastorales et à l’agriculture contractuelle dans le pays. La convention a été signée par le ministre de l’économie et des finances, Sid Ahmed Ould Bouh, et l’ambassadeur de France en Mauritanie, Moncam Davera, représentant l’Agence française de développement (AFD).
Le projet vise à structurer des filières agro-pastorales compétitives et génératrices d’emplois dans les régions du Gorgol, du Guidimakha, de l’Adrar et dans la production laitière dans les deux Hodhs. Selon Ould Bouh, l’amélioration des infrastructures, la fourniture d’équipements et d’unités de stockage, ainsi que la création de centres de collecte et de financement seront mises en œuvre.
Le projet devrait bénéficier à environ 6 000 agriculteurs, 120 producteurs de lait et 475 producteurs de fourrage, dans le but de commercialiser 14 000 tonnes de légumes et 1 700 tonnes de lait par an. En outre, de nouveaux fonds d’épargne seront créés dans plusieurs régions pour soutenir les activités agricoles et laitières, améliorant ainsi les capacités techniques et organisationnelles des coopératives locales.
L’ambassadeur de France a souligné que ce financement réaffirme l’engagement de la France à soutenir les politiques mauritaniennes visant à assurer la sécurité alimentaire, à créer de la richesse et à réduire les inégalités dans le pays.
Économie et finances
Le FMI appelle au renforcement de la gestion de la dette publique en Mauritanie
La Mauritanie a lancé un projet visant à améliorer la gestion de sa dette publique avec l’appui technique du FMI et le financement du gouvernement japonais. Un rapport du FMI souligne les faiblesses du Comité national de la dette publique, telles que le manque de données fiables et de personnel qualifié, ce qui limite la capacité du pays à projeter sa dette de manière efficace.
Le FMI propose d’introduire un outil de gestion de la dette, mais émet des doutes quant à la capacité de la CNDP à l’utiliser correctement. Il est nécessaire d’améliorer la coordination entre les institutions et de réduire la dépendance à l’égard de l’aide extérieure.
Le plan 2024 du FMI prévoit l’établissement de projections fiables de la dette et la publication de rapports, mais son succès dépend de l’implication active du gouvernement et de la résolution des faiblesses structurelles existantes. La question clé est de savoir si cette initiative apportera un changement significatif dans la gestion de la dette en Mauritanie ou si elle ne sera qu’un effort technique de plus sans résultats durables.
L’Assemblée nationale mauritanienne approuve des réformes économiques majeures
L’Assemblée nationale mauritanienne a récemment adopté trois projets de loi clés visant à transformer le paysage financier du pays. Ces lois concernent le nouveau statut de la Banque centrale de Mauritanie (BCM), la modernisation des marchés de capitaux et un cadre législatif pour les obligations assurées.
La réforme du statut de la BCM vise à renforcer son indépendance et sa stabilité, ainsi qu « à réglementer les paiements numériques, ce qui promet d’améliorer la confiance dans le système financier. En outre, la modernisation des marchés de capitaux facilitera l’accès au financement à long terme, qui est vital pour les projets d’infrastructure et la croissance économique, en réduisant la dépendance à l » égard des prêts bancaires à court terme et à taux d’intérêt élevé.
Le cadre législatif sur les obligations sécurisées permettra aux établissements de crédit de diversifier leurs sources de financement et d’offrir une sécurité aux investisseurs en garantissant les titres par des actifs.
Ces réformes sont essentielles pour favoriser un environnement financier plus sain et plus transparent, qui à son tour peut attirer davantage d’investissements et assurer un développement durable en Mauritanie.
L’UE évalue l’aide budgétaire à la Mauritanie
A Nouakchott, s’est tenue une réunion du comité de suivi de l’analyse des programmes de coopération entre la Mauritanie et l’Union européenne (UE). Le ministre de l’économie et des finances, Sid Ahmed Ould Bouh, a souhaité la bienvenue à l’ambassadeur de l’UE et à son équipe, soulignant l’importance de ce nouveau chapitre de leur partenariat.
Le ministre a souligné les progrès de la Mauritanie en matière de développement et de droits de l’homme, qui ont permis d’améliorer les conditions de vie de la population, en particulier des groupes les plus vulnérables. Pour sa part, l’ambassadeur de l’UE, Joaquin Tasso Vilallonga, s’est félicité de ces réalisations et a appelé les personnes présentes à redoubler d’efforts pour achever les évaluations de l’appui budgétaire que l’Union apporte au pays.
Les pays membres de l’OCI signent un accord pour lutter contre la corruption
Les États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont signé mercredi à Doha, au Qatar, l' »Accord de la Mecque sur la coopération en matière de lois anti-corruption ». La signature a eu lieu lors de la deuxième réunion des agences d’application des lois anti-corruption, avec la participation de 56 pays.
L’accord vise à établir un cadre juridique pour faciliter la coopération entre les autorités de lutte contre la corruption, en améliorant la communication, le partage d’informations et la collecte de preuves afin de renforcer la justice pénale et d’obliger les corrompus à rendre compte de leurs actes. La Mauritanie et d’autres pays ont signé l’accord, qui avait été adopté lors de la première réunion ministérielle de l’OCI à Jeddah, en Arabie saoudite.
La Mauritanie brille au Forum africain de la Fintech avec des prix de l’innovation financière
Le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, Mohamed Lemine Ould Dehbi, a reçu le « Fintech Pioneers Award » lors de la sixième édition de l’African Fintech Forum à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ce prix récompense ses réformes en matière d’inclusion financière et de développement de la finance digitale au cours des deux dernières années.
La BCM a également reçu le « Financial Inclusion Award » pour l’amélioration de l’accès aux services financiers en Afrique. Au cours de la cérémonie, il a été souligné que la banque est pionnière dans l’adoption d’une stratégie nationale d’inclusion et dans la promotion de l’éducation financière et de l’interopérabilité des services de paiement. Les prix ont été acceptés par Sidi Mohamed Dhaker, conseiller principal du gouverneur.
Politique
Le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a prononcé un discours à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie, dans lequel il a souligné l’importance de l’unité nationale et du développement du pays. Il a annoncé plusieurs mesures importantes : une indemnité mensuelle d’environ 476,19 euros (20.000 anciens ouguiyas) sera accordée à plus de 4.000 enseignants de sixième année, et les conditions salariales des forces armées seront améliorées avec des augmentations d’environ 357,14 euros (15.000 ouguiyas) pour les soldats et d’environ 238,10 euros (10.000 ouguiyas) pour les sous-officiers.
Le président a souligné la nécessité d’un dialogue social pour discuter de l’augmentation du salaire minimum et de la révision du système de retraite pour le secteur public. Il a souligné le rôle crucial de l’éducation et de la santé, mentionnant des augmentations de salaire pour les travailleurs de la santé et les enseignants, ainsi que la création d’un fonds pour soutenir le logement des enseignants.
Le discours a également abordé les efforts du gouvernement pour relever les défis nationaux, tels que la pauvreté et l’injustice, et a réaffirmé l’engagement à construire un État moderne qui réponde aux aspirations du peuple. Le président a conclu en exprimant sa confiance dans la capacité du peuple mauritanien à réaliser ensemble la transformation sociale et le développement durable.